Dubaï - Alors qu'un couple britannique,
non-marié, était accusé d'avoir "commis un acte sexuel en public", en
s'étant simplement embrassé sur les lèvres en public, la Cour d'appel
de Dubaï a confirmé le jugement précédent, condamnant à la prison les
deux individus.
Ayman
Najafi, 24 ans, est expatrié à Dubaï. Charlotte Lewis, 25 ans, est
simplement en voyage. En novembre dernier, les deux Britanniques
étaient accusés de s'être embrassés dans un restaurant alors qu'ils
n'étaient pas mariés. Ils sont également accusés d'avoir consommé de
l'alcool, chose réprimée dans un pays musulman. Les deux individus sont
ainsi arrêtés et jugés une première fois en janvier, où ils écopent
d'un mois de prison ferme ainsi qu'une expulsion. Faisant appel, ils
sont alors libérés sous caution mais interdits de quitter le
territoire. Pour s'assurer de cela, explique le Nouvel Obs, leurs
passeports sont confisqués. Alors que l'avocat des deux Britanniques
n'avait que peu d'espoir quant au jugement en appel, il comptait
prouver à la cour que la femme accusant ses clients n'était pas fiable,
changeant plusieurs fois de version. Les deux individus quant à eux,
assument avoir consommé de l'alcool mais assurent ne s'être embrassé
que sur la joue. Ils ont finalement été jugés coupables d'avoir commis
"un acte sexuel en public en s'embrassant sur la joue" et devront
purger une peine d'un mois de prison ferme, la cours d'appel ayant
confirmé le précédent jugement. A noter que si Dubaï est une
destination touristique fortement prisée, les comportements
ostentatoires y sont interdits, de même que les relations entre
personnes non-mariées.
C'est
ce que laissent penser les "amis" et la "garde rapprochée" du chef de
l'État, qui va jusqu'à faire intervenir son avocat Thierry Herzog qui
déclare: "Cette enquête est actuellement en cours, et elle a pour but
de savoir si ceux qui ont fait paraître ces rumeurs sur ces blogs,
l'ont fait pour eux-même, ou l'ont fait en étant instrumentalisés,
soit par des officines, soit des particuliers"
On met en cause une ancienne ministre, et là, c'est le buzz assuré!
On aurait voulu faire enfler la rumeur, qu'on n'y se serait pas prit autrement.
Selon certains médias, dont BFM TV, qui utilisent bien sur le conditionnel, une enquête des services de renseignements aurait été lancée par l'Élysée sur Rachida Dati.
"Je ne sais pas ce que c'est" que cette enquête, avait répondu son directeur de cabinet.
Une
enquête des services de renseignement sur une rumeur, mais il n'ont
rien d'autre à faire, les services de renseignements de l'État?
Mais je m'en fous, M. le président, je m'en fous!
1er cas possible : La rumeur n'est pas fondée.
Votre attitude me semble alors très étrange.
M.
le Président, quand une rumeur n'est pas fondée, ce n'est pas vraiment
une attitude pour que celle-ci se tasse, que de faire intervenir à tout
bout de champ vos "amis" politiques et votre avocat pour parler de
"machination" et de "complot organisé".
Vous ne faites vous-même,
ainsi que vos "amis", qu'alimenter cette rumeur, lui donner corps, et
ainsi faire le contraire de ce que vous voulez faire : la faire taire.
À moins que l'objectif soit justement de ne pas faire taire cette rumeur et le buzz qui l'entoure.
2 ème cas possible : la rumeur est fondée.
Et alors?
On s'en fout aussi. Votre vie privée, c'est votre vie privée. Et vous et votre femme faites ce que vous voulez.
De
nombreux hommes ont eu, à tort ou à raison, des réputations de coureur
de jupons, cela ne semble pas, en France, les avoir défavoriser dans
leurs carrières.
On est en France ici, M. le Président, et il me
semble, que contrairement à certains pays anglo-saxons, les hommes et
femmes politique sont jugés sur leur actions politiques, et non sur
leur vie privée.
C'est vous qui avez commencé!
M. Le Président, êtes-vous pris à votre propre piège?
C'est
bien vous, aidé par votre épouse, qui avez "étalé" votre vie privé dans
les médias, et votre bonheur total avec votre nouveau mariage? Ben
voila, fallait pas commencer. Maintenant faut assumer que certains
médias, qui n'ont que cela pour vendre, racontent tout et n'importe
quoi. Vous vous êtes auto-désigné cible N° 1.
Une affaire qui tombe bien....
Comment
faire oublier, par exemple, un échec à des élections, un échec de la
politique de l'emploi, un échec de la politique social, un échec de la
politique de lutte contre l'insécurité......faire parler d'autre chose
non.
Vous avez raison M. le Président, puisque moi aussi, j'en parle, mais simplement pour vous dire "Je m'en fous".
Il y a d'autres sujets à traiter pas les services de l'État non? Même vous devez avoir autre chose à faire.....
Je dit "Je m'en fous", mais je crois être comme la plupart des Français et pouvoir dire :
Eric Besson, ministre de l'Immigration, le 4 décembre 2009.
MAXPPP
Alors, qu'il a occupé une semaine les antennes pour raconter à quel point, le comique Stéphane Guillon
était un lâche, on le retrouve cette fois-ci en flagrant délit de promesse non tenue.
On se souvient, en janvier dernier, Eric Besson venait d'annoncer, que dans sa grande mansuétude qu'il allait suspendre les expulsions en direction d'Haïti, (tout en continuant à expulser en Afghanistan, hein...)
Et bien, soit cette suspension vient d'être levée (sans qu'il n'en
parle à personne) soit le ministre à une nouvelle fois raconté
n'importe quoi, et fait toujours pression sur les préfets pour qu'ils
fassent du "chiffre", quelle que soit la nature des expulsés.
La
raison invoquée est aussi dérisoire que "faux-cul", je trouve:
"non-progression dans ses études", c'est-à-dire que cet étudiant de
l'Université Bordeaux 3 ne travaillerait pas assez bien.
"Certes,
j'ai eu des difficultés avec les études", reconnaît Valéry, qui a
triplé sa première année d'anglais. "Mais je n'ai jamais renoncé. J'ai
aussi un travail comme assistant d'éducation dans un collège de Pessac,
et je réussis bien mon BTS", explique-t-il.
Selon le journal Sud Ouest,
qui à interviewé le jeune homme, les problèmes avec la préfecture ont
commencé mi-janvier, alors même que le ministre de l'Immigration
promettait l'arrêt des expulsions.
"Je n'avais pas besoin du
séisme pour avoir des papiers. Même en ayant raconté ce qui est arrivé
à ma famille, mon recours gracieux a été rejeté", dit l'étudiant.
Le pire, c'est que c'est étrangement, suite à l'article, paru, le 27 mars dans Sud Ouest,
que le dossier de Valery a pu être réouvert. Comme cela devient
l'habitude, pour obtenir ses droits, il faut être médiatisé, ou rien.
Ce
cas, est loin d'être un cas isolé, puisque quelques ressortissants
Haïtiens, ont eu droit à la désagréable expérience d'un sejour en
Centre de Retention, ces derniers temps. Une manifestation pour le
respect des engagements de la France est prévue le 10 avril devant la
mairie de Paris.
Rachida Dati, à Rueil Malmaison, le 28 avril 2009.
MAXPPP
Les faits:
Le 14 mars dernier, au soir du premier tour des élections régionales, Rachida Dati s'est vue retirer sa voiture ministérielle de fonction, son chauffeur et ses quatre officiers de sécurité, selon Le Canard Enchainé.
"Très colère", Rachida Dati a confirmé à Libération cette information du journal satirique.
Selon Le Canard Enchainé, la décision serait venue de Nicolas Sarkozy. Ce dernier aurait été furieux de voir Rachida Dati s'exprimer sur France 2 au soir du premier tour des régionales, où l'UMP a fait de très mauvais scores. Ce soir-là, Rachida Dati avait demandé que
la droite revienne à "ses fondamentaux". "Mais qu'est-ce qu'elle fait là, celle-là? On ne l'a pas
vue pendant la campagne et la voilà devant les caméras", aurait alors
pesté le chef de l'Etat devant sa télé, selon le journal satirique.
Le Canard Enchainé raconte que Nicolas Sarkozy
aurait alors téléphoné au directeur général de la police nationale,
Frédéric Péchenard -qui fait partie de ses proches- pour qu'elle soit
privée de ses attributs ministériels.
Pour expliquer la fureur présidentielle, le journal satirique avance
une autre hypothèse: Nicolas Sarkozy soupçonnerait aussi Rachida Dati
"d'être à l'origine des rumeurs" qui circulent sur sa vie privée depuis
plusieurs semaines.
Mais en fait, d'après Libération, ce ne serait pas Nicolas Sarkozy qui aurait décidé de la sanctionner, mais le ministère de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
Ce dernier, qui a toujours entretenu de mauvaises relations avec
Rachida Dati, l'aurait appelée mardi soir "pour s'excuser". Mais
d'après le quotidien, elle lui aurait purement et simplement "raccroché
au nez".
Le 12 janvier dernier Haïti a été ravagé par
un terrible séisme
qui a fait des milliers de morts. La communauté internationale dont la
France multiplie les réunions, les rencontres, et les conférences pour
aider le pays à se reconstruire.
La dernière réunion a eu lieu le 23 mars dernier à Fort-de-France, en Martinique.
La France y était représentée par Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, et Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie. ce dernier évoque d'ailleurs la visite sur son blog.
La
Martinique est quotidiennement desservie par des lignes régulières de
trois compagnies aériennes. Mais au lieu de prendre un de ces vols,
cet "amoureux des jets privés" a préféré faire le déplacement en jet
privé, selon Mediapart.
Et pas n'importe quel jet privé puisque ce serait un Falcon 7X, le même modèle que celui de Nicolas Sarkozy, selon le site.
Pourquoi avoir pris un vol si cher?
Le cabinet du secrétaire d'Etat à la coopération a expliqué à Mediapart
qu'à l'aller, Alain Joyandet a voyagé en jet privé pour ne pas raté un
rendez-vous à Paris et au retour, "le premier avion de ligne aurait
fait rater le conseil des ministres à M. Joyandet, chose qu'il ne
pouvait pas se permettre vu l'importance de ce conseil, le premier
après les élections régionales".
Eric Besson : «Stéphane Guillon est un acteur raté, lâche et raciste»
Dans
une tribune publiée ce matin dans Libération, le ministre de
l'Immigration Éric Besson a qualifié l’humoriste Stéphane Guillon de
« lâche (…) raciste ».
Éric Besson réplique … sans humour. Le ministre de l’Immigration a
publié ce matin une tribune dans le quotidien Libération. Il dénonce
des « méthodes et des propos de facho, mal déguisés sous un look bobo
et une vulgate supposée gaucho. » Éric Besson s’insurge également
contre le « racisme ordinaire » des chroniques de Stéphane Guillon.
« C'est juste un acteur raté, qui essaie de se faire de la
publicité par une méchanceté gratuite », lâche le ministre. Eric Besson
trouve les méthodes de l’humoriste dignes « de la presse
d'extrême-droite de l'entre-deux-guerres ».
Éric Besson conclut en qualifiant Stéphane Guillon de « lâche,
tenaillé par la peur physique de croiser ses cibles ». La polémique est
« close faute de combattant ». En effet, Stéphane Guillon n’a pas
accepté de « face-à-face ». « Je constate simplement, comme je le
prévoyais, qu'il s'est dégonflé. Qu'un lâche se dégonfle ne me surprend
pas beaucoup », insiste-t-il.
Eric Besson exclut également de porter plainte : « C'est ce qu'il
espère, il voudrait se façonner une image de martyr sacrifié sur
l'autel de la supposée libre. »
Nicolas Sarkozy doit débattre avec sa marionnette des Guignols
Dans sa chronique matinale, Stéphane Guillon déclare qu'il
« accepte de débattre avec Eric Besson (…) mais avant Nicolas Sarkozy
doit débattre avec sa marionnette des Guignols ».
« Je ne réponds à rien, vous avez vu, je laisse dire le maximum
pour qu'on passe à autre chose. J'ai l'impression que je les obsède »,
poursuit Stéphane Guillon dans son billet d’humour. « Depuis le 13
janvier, le spectacle est archiplein. C’est le plus gros succès
théâtrale de la rentrée (…) je précise que c’est plein pour frimer et
parce que l’on a écrit que je recherchais la publicité. Il n’y a plus
aucun billet à vendre ».
« Tout ce temps passé sur moi, c'est du temps qu'il ne passera pas
dans son beau ministère de l'Immigration », poursuit Stéphane Guillon.
le 29/03/2010 Christine Boutin veut faire interdire Satan et le diable !
Lors
de l'émission "Cactus" diffusée vendredi soir sur Paris Première,
Christine Boutin a affirmé ne pas être choquée par les propos tenus par
Stéphane Guillon sur France Inter à l'égard d'Eric Besson et s'est
déclarée favorable à une "liberté totale". En revanche, l'ancienne ministre s'est dite choquée par l'organisation du festival de musique métal à Clisson nommé "Hellfest". "La liberté d'expression, c'est bon mais pas Satan?" a alors demandé la présentatrice Géraldine Muhlmann. "Absolument. Je le dis très clairement." a annoncé Christine Boutin.
Devant
un public applaudissant sagement, sous le regard complice de Laurent
Fabius, Martine Aubry est intervenue durant un peu plus de trente
minutes dimanche à la mutualité en principe contre la réforme
territoriale de Nicolas Sarkozy. Ne traitant le sujet que rapidement à
la fin de son intervention, il semble bien que l’objet de son discours
était ailleurs. Il s’agissait davantage de prendre date pour une autre
élection et de lancer la préparation du projet des socialistes pour
2012
Satisfaite
du résultat du Parti socialiste aux élections régionales, Martine Aubry
sait que l’heure n’est pas à « l’autosatisfaction » mais à la
responsabilité car « beaucoup d’hommes et de femmes souffrent et ils
attendent d’abord de nous … une autre société à préparer pour demain ».
La secrétaire du Parti veut préparer cette « autre société », « le
devoir de la gauche », pour « aider chacun à vivre ». Elle entend fixer
cet autre « chemin » …
Mais quel chemin ? A la 11’ minute de son intervention, Martine Aubry déclare, devant un parterre
d’élus socialistes, qu’elle veut : « un nouveau modèle de développement qui remettra la finance avant l’économie »
Qu’a voulu dire la secrétaire du Parti devant les élus socialistes rassemblés qui n’ont pas réagi à cette
formule ?
Est-ce
une erreur de langage ? Comment se fait-il alors que les élus
socialistes ne soient pas intervenus ? Le langage politique est-il
devenu à ce point insignifiant qu’on puisse dire, à une tribune, tout
et son contraire sans provoquer de réaction ?
Est-ce une orientation politique assumée pour un projet socialiste de plus en plus réformiste, dans un
système capitaliste soutenu, liant Martine Aubry à Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius ?